This page got lost in a good story and never came couldnât find what youâre looking for. This page might have moved, no longer exists, or is only visible to a selected homeJene sais pas comment faire pour lâaimer. L'avis de Fabien . ChĂšre fĂ©minaute, Lâamour est une vraie anguille Ă©lectrique : il est insaisissable et peut provoquer quelques coups de foudre ! Personne ne sait comment lâattraper Ă coup sĂ»r (la comparaison avec le poisson sâarrĂȘte donc ici, car on nâa encore jamais vu de canne Ă pĂšche de lâamour) et, mĂȘme quand Je suis tombĂ©e amoureuse de toi, je tâaime pour la vie mon amour. Jamais jâaurais cru quâun jour je serai Ă©perdument amoureuse de quelquâun. Jamais au grand jamais, jâaurais pu imaginer que mon futur bonheur Ă©tait alors tout prĂšs de aurais-je pu deviner quâun jour mon cĆur crierait ton nom ! Je suis tombĂ©e amoureuse de toi ! Comment nier cette Ă©vidence si mon cĆur sursaute de joie Ă chaque fois que je te vois ? Comment ne pas te le dire, si mes joues rougissent lorsque tu tâapproches de moi ?Je ne sais pas comment cela sâest passĂ©. Perdue dans mes pensĂ©es, jâai ressenti un manque de toi, mon cĆur sâest serrĂ© car tu nâĂ©tais pas lĂ . On dit que lâamour ne se calcule pas, que câest un sentiment que lâon attrape comme une maladie, si cela est vrai, alors je suis malade, mĂȘme trĂšs malade et je ne veux surtout pas guĂ©rir, car je suis malade de toi!Comment nier mes sentiments et pourquoi le ferai-je? Inutile de faire semblant, je ne peux plus le cacher, je suis tombĂ©e amoureuse de toi ! Comment et pourquoi?Je ne saurais te rĂ©pondre. Est-ce le destin ou bien un coup de main de mon ange gardien?Quoi quâil en soit je te le dis aujourdâhui et jâen suis sure, je suis follement amoureuse de toi!Comment fais-tu pour mâapporter chaque jour, ce trop plein dâamour? Comment fais-tu pour rendre ma vie plus belle? Toi mon prince charmant que jâattendais depuis si le premier jour oĂč tu as posĂ© tes yeux sur moi, je me suis sentie tremblante telle une adolescente qui rencontre son premier amour ! Depuis je ne cesse de penser Ă toi, ton regard posĂ© sur suis tombĂ©e amoureuse de toi, toi mon hĂ©ros, mon sauveur, mon protecteur, toi mon amant pour la vie. Jamais je nâaurais cru quâun jour, je pourrais ressentir de tels sentiments ! Je pensais que cela Ă©tait rĂ©servĂ© quâaux scĂšnes de cinĂ©ma, que dans la vie cela nâexisterait pas, mais je me suis trompĂ©e et câest toi qui me lâas prouvĂ©. GrĂące Ă toi, mes journĂ©es sont illuminĂ©es, grĂące Ă toi mes mauvaises pensĂ©es mâont dâĂȘtre lĂ , Ă mes cĂŽtĂ©s, pour mâĂ©pauler, chaque jour que Dieu fait. Merci pour tes mots doux plein de tendresse qui mâaide Ă mâĂ©lever. Merci pour tout nos moments de complicitĂ© qui font de moi une femme comblĂ©e. Mon plus grand rĂȘve aujourdâhui est de rester prĂšs de toi. Chaque jour, chaque minute de notre vie, sans jamais te quitter, te suivre partout oĂč tu iras. Construire avec toi, une vie passionnante dans laquelle toi et moi nous pourrons avancer main dans la main oĂč notre amour sera si tu le sais dĂ©jĂ , je suis tombĂ©e amoureuse de toi⊠Notre amour sera intemporel, il perdurera Ă©ternellementâŠCarolina Copyright *Utilisation personnel avec mention de la source et lien obligatoire.
ETRE A LâECOUTE Anthony passe pratiquement 45 min Ă prĂ©parer son audience Ă ĂȘtre en capacitĂ© de recevoir ce quâil va dire. DâaprĂšs son expĂ©rience, câest vraiment trĂšs important, car il parle de quelque chose de nouveau, dâinattendu, qui va Ă lâencontre de tout ce que la sociĂ©tĂ© nous apprend, et il faut se prĂ©parer Ă lâentendre. Cette Ă©coute ne peut pas se faire depuis nos positions, nos concepts et nos prĂ©jugĂ©s fixes, mais avec une grande ouverture dâesprit. Il insiste sur le fait quâĂ©couter, ce nâest pas gober, faire confiance ou ĂȘtre en accord, mais câest avoir un esprit frais et alerte, sans idĂ©es reçu, ni prĂ©jugĂ©s, et questionner, dĂ©cortiquer et analyser tout ce qui est dit. Il est dâailleurs possible dâĂȘtre en dĂ©saccord et de comprendre. Ce quâil enseigne a changĂ© sa vie et est trĂšs facile Ă comprendre, accessible Ă un enfant de 7 ans, en quelques minutes. Mais peut prendre plusieurs heures, jours, mois ou annĂ©es Ă lâintĂ©grer, ça dĂ©pend de nous. CONDITION HUMAINE Anthony nous parle dâabord de la condition humaine, Ă quel point nous avons la capacitĂ© dâenvoyer une fusĂ©e dans lâespace, dâaugmenter notre confort et notre plaisir, sans pour autant, rĂ©ussir Ă rĂ©soudre les problĂšmes de souffrance, dâangoisse, de solitude, de dĂ©sespoir, de dĂ©pression, de chagrin, de peur, de haine, de cruautĂ©, etc. Quand on parle de peur ici, il ne sâagit de rĂ©ponse immĂ©diate Ă un danger, mais dâune peur abstraite de quelque chose qui peut arriver. Lennon disait La vie est ce qui vous arrive pendant que vous ĂȘtes occupĂ© Ă faire autre chose ». Autre chose » est souvent synonyme dâinquiĂ©tude, dâangoisse et de souffrance. Si on illustre cet Ă©tat, imaginez-vous au dĂ©but dâun concert, vous ĂȘtes enfin Ă votre place dans toute cette foule et vous vous souvenez Ă cet instant que vous nâavez pas fermĂ© Ă clĂ© votre voiture garĂ© pas loin. Vous vous retrouvez dans un Ă©tat oĂč il est trĂšs compliquĂ© dâaller fermer votre voiture et oĂč il est trĂšs compliquĂ© dâapprĂ©cier la musique Ă cause de cette contrariĂ©tĂ©. Vous nâĂȘtes plus prĂ©sent, vous ĂȘtes dans un entre deux, dans une constante anxiĂ©tĂ© de vous demander ce que vous allez faire et ce quâil arrivera ensuite. La vie est ce qui vous arrive pendant que vous ĂȘtes occupĂ© Ă faire autre chose ». Car nous avons peur et nous sommes attachĂ©s Ă des choses qui nâexistent pas et dont nous acceptons que notre bonheur dĂ©pende. Ce sont des illusions, des mensonges ou des croyances qui ne sont pas la rĂ©alitĂ©. Si notre bonheur dĂ©pend de quelque chose dâextĂ©rieur, alors ce nâest plus du bonheur, mais une source de tension, dâanxiĂ©tĂ© et de peur de perdre cette chose. Et ce nâest pas la multiplication des plaisirs, de la richesse ou lâabsence de douleur qui fait notre bonheur. Anthony donne lâexemple dâun homme quâil a connu et qui venait dâapprendre quâil lui restait seulement 6 mois Ă vivre. Plus tard en fin de vie, il avouait avoir dĂ©couvert le bonheur, malgrĂ© la douleur, car lâannonce du verdict lâavait forcĂ© Ă abandonner toutes ses attentes et donc lĂąchĂ© prise sur tout ce qui lâempĂȘchait dâĂȘtre heureux. DâaprĂšs lui, ce qui nous permet dâatteindre cet Ă©tat, nous le connaissons depuis longtemps, mais personne ne veut lâentendre ! PREREQUIS Ok, mais admettons que vous soyez Ă lâĂ©coute et que vous aillez la curiositĂ© de comprendre. Quâest-ce quâil faut faire ? Dâabord accepter deux vĂ©ritĂ©s Ă propos de nous. La premiĂšre est que notre vie est un bordel ! Et lĂ on pourrait se dire bah moi ça va plutĂŽt bien, jâai un diplĂŽme, un boulot, de lâargent, une maison, une copine, des amis, etc. ». Ok, mais est-ce quâil tâarrive dâĂȘtre contrariĂ© ? Bah oui câest normal, comme tout le monde ». Non ! Nous ne sommes pas supposĂ©s ressentir du chagrin, de la solitude, de la peur, de lâanxiĂ©tĂ©, de la contrariĂ©tĂ©, etc. Ăa peut paraĂźtre rĂ©voltant, mais on comprendra pourquoi par la suite, ce qui nous amĂšne au second point. Nous ne voulons pas sortir de ce bordel ! Bien sĂ»r ce nâest pas volontaire, personne ne sâest levĂ© un matin en se disant, aujourdâhui je vais ĂȘtre contrariĂ© et je nâai pas envie que ça change » ! Mais on a Ă©tĂ© conditionnĂ©, Ă penser que certaines situations justifient ces rĂ©actions, que ce sont des rĂ©ponses normales et logiques. Et quand nous parlons de nos problĂšmes Ă quelquâun, nous cherchons dâabord Ă ĂȘtre soulagĂ© de nos contrariĂ©tĂ©s, sans les remettre en question. Câest plus confortable pour nous dâĂȘtre la victime et de rejeter la faute sur lâextĂ©rieur. Et si tout le monde fonctionne de cette maniĂšre, nous allons mutuellement nous conforter dans ce rĂŽle. Au-delĂ de ça, sortir de ce bordel, sâen dĂ©tacher, a un coĂ»t. Ăa demande de renoncer en ce que nous avions identifiĂ© comme notre bonheur. Par exemple, accepteriez-vous dâĂȘtre vraiment heureux, si vous deviez renoncer Ă votre succĂšs, votre carriĂšre, votre mariage ou une paye de 10 000 ⏠par mois ? Et oui, on peut ĂȘtre riche et heureux, Ă partir du moment oĂč notre bonheur nâest pas attachĂ© Ă cet argent, et quâon serait tout autant heureux sans. Mais toutes les personnes qui recherchent la gloire, le prestige, la cĂ©lĂ©britĂ© ou le pouvoir, deviennent esclaves du regard et de lâopinion des autres, ce qui est une immense source dâanxiĂ©tĂ©. MĂȘme en amour, nous avons des exemples comme Romeo et Juliette qui se sont tous les deux donner la mort, car ils estimaient que leur bonheur, et donc leur raison de vivre, dĂ©pendait de la prĂ©sence de lâautre. Anthony nous fait part de cette citation Lorsque lâĆil nâest pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la vue. Lorsque lâoreille nâest pas obstruĂ©e, le rĂ©sultat est lâouĂŻe. Lorsque lâesprit nâest pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la vĂ©ritĂ©. Lorsque le cĆur nâest pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la joie et lâamour ». Vous est-il dĂ©jĂ venu Ă lâesprit, que ce que vous appelez votre bonheur est en rĂ©alitĂ© votre chaĂźne ? Ăa peut ĂȘtre un mariage, une entreprise, peu importe, oĂč et avec qui, ou quoi, vous trouvez votre bonheur est peut-ĂȘtre votre prison. Dans cette partie, je rentre un peu plus dans le sujet, en commençant avec une citation du Buddha le monde est plein de chagrin ou de peine, la racine du chagrin est le dĂ©sir ou lâattachement. Le dĂ©racinement du chagrin est lâabsence de dĂ©sir ». Anthony nuance la notion de dĂ©sir, ici on ne parle pas, par exemple, de lâenvie de voir quelquâun si ça se fait tant mieux sinon ce nâest pas grave », mais du dĂ©sir puissant, qui sâil nâest pas assouvis nous rend malheureux, si je ne te vois pas, je serai triste ». Ce dĂ©sir puissant sur lequel nous basons notre bonheur, peut ĂȘtre Ă©galement appelĂ© un attachement. Donc dans tout cet article, quand je parle de dĂ©sir ou dâattachement, il ne sâagit pas dâune envie lĂ©gĂšre, mais dâun besoin puissant gĂ©nĂ©rateur dâattentes. Quand vous y pensez, toutes nos peurs ou nos contrariĂ©tĂ©s par exemple, sont liĂ©es Ă des attachements. Si vous allez au restaurant pour manger votre plat prĂ©fĂ©rĂ© mais quâils nâen ont pas ce jour-lĂ , si vous ĂȘtes contrariĂ©, câest Ă cause dâun attachement dâune attente. Dâailleurs le Buddha a Ă©galement dit si vous apprenez Ă apprĂ©cier le parfum de mille fleurs, vous ne vous accrocherez pas Ă une, ou ne souffrirez pas si vous ne pouvez pas lâobtenir ». Par exemple, je mange plutĂŽt vĂ©gĂ©tarien, mais jâadore la viande. Donc on me demande souvent comment je fais pour mâen passer. Eh bien je mange dâautres plats que je trouve tout aussi bon. Je ne suis pas attachĂ© Ă retrouver un goĂ»t spĂ©cifique, jâai simplement lâenvie de manger quelque chose que jâaime et qui est bon pour ma santĂ©. Mais dans les cultures plutĂŽt riches comme la nĂŽtre, nous avons plus lâhabitude de remarquer ce que nous nâavons pas, plutĂŽt que ce dont nous jouissons. Si on reprend lâexemple de la personne atteinte dâun cancer Ă qui il reste 6 mois Ă vivre, en laissant tomber tous ses attachements ses projets de carriĂšre, de succĂšs, de mariage, de maison, etc. Elle va commencer pour la premiĂšre fois peut-ĂȘtre Ă vivre pleinement avec ce quâelle a, dans le moment prĂ©sent. Ăa inclus des moments de douleur, mais ceux-ci peuvent ĂȘtre vĂ©cu dans un Ă©tat gĂ©nĂ©ral paisible ou dans la dĂ©pression. Donc ce nâest pas la douleur en elle-mĂȘme qui contrĂŽle notre Ă©tat. Quand on est enfant, on est plus facilement heureux, car on nâa pas vraiment dâattentes. On fait des caprices, mais ça dure 5 min. Câest en grandissant, quâon nous apprend Ă avoir des dĂ©sirs trĂšs intense, Ă ĂȘtre productif pour les atteindre et Ă sâinterdire dâĂȘtre rĂ©ellement heureux tant quâon ne les a pas atteints. On nous drogue Ă lâapprobation, au succĂšs, Ă lâaccomplissement, la victoire, le pouvoir, la rĂ©putation, lâimage, la gloire, le prestige, etc. Quand on en obtient, on est applaudi, on rĂ©ussit, on est populaire, on a un bon sentiment, et Ă lâinverse quand on Ă©choue on se sent comme une merde ! Donc on est donc complĂ©tement contrĂŽlĂ© par toutes ces drogues qui sont dâailleurs bien exploitĂ©es par les rĂ©seaux sociaux. Et on ne prend jamais le temps de se demander si on ne serait pas plus heureux sans ces attachements qui sont fortement liĂ©s Ă notre culture de consommation ! Ătre dĂ©tachĂ©, ne veut pas dire, ne pas avoir dâĂ©motion, mais ne plus avoir de contrariĂ©tĂ© et de tension, du coup il ne reste plus que la joie que lâon peut vivre avec tout autant dâintensitĂ©. Ăa ne veut pas non plus dire quâon sâen fout de tout, on peut ĂȘtre passionnĂ© et engagĂ© par quelque chose tout en restant dĂ©tachĂ© du rĂ©sultat final. Le problĂšme câest que nous sommes conditionnĂ©s Ă penser que câest la contrariĂ©tĂ© qui nous rend capable de rĂ©agir. Que si on nous double dans une file dâattente, nous devons ĂȘtre contrariĂ© pour rĂ©agir. Mais câest faux. Par exemple, dans mon travail, jâai parfois un collĂšgue qui mâappelle en stress, pour que je rĂšgle un problĂšme grave et urgent ! Je lui rĂ©ponds calmement ok jâai compris, je regarde ça et je te rappelle ». Et il me rĂ©pond non mais je crois que tu nâas pas bien compris la gravitĂ© de la situation ! ». Tant quâil nâa pas la sensation que je suis moi-mĂȘme contrariĂ© et anxieux, il nâa pas lâimpression dâĂȘtre pris au sĂ©rieux et que je vais pouvoir agir rapidement et correctement. En fait, si vous ĂȘtes en danger imminent, par exemple poursuivi par un vĂ©lociraptor, le stress et la dĂ©charge dâadrĂ©naline sont plutĂŽt utile. En dehors de ça, se contrarier câest une double peine. Quelquâun nous double dans la file, se comporte mal, mais câest nous qui sommes contrariĂ©s ! Ce nâest ni logique, ni juste. Le pire est que cette contrariĂ©tĂ©, nous met dans un Ă©tat Ă©motionnel qui rĂ©duit notre sang froid, nos capacitĂ©s physiques et intellectuelles. La mĂȘme perte de facultĂ© que nous pouvons avoir avec la pression dâun exam ou dâune compĂ©tition sportive si nous sommes attachĂ©s au rĂ©sultat. On nous apprend quâĂȘtre aimĂ© est un besoin. Câest effectivement vital chez les bĂ©bĂ©s et important en grandissant dans la construction de sa sĂ©curitĂ© affective. Mais dâaprĂšs lâexpĂ©rience dâAnthony, il considĂšre que notre seul besoin en tant quâadulte, câest aimer et non ĂȘtre aimĂ©, dĂ©sirĂ© ou apprĂ©ciĂ©. Et câest une nuance super intĂ©ressante, car le simple fait dâaimer quelquâun, est un sentiment qui suffirait Ă nourrir notre besoin dâamour, et quand on en reçoit en retour, ça sâadditionne simplement. Mais vouloir que quelquâun nous aime ou nous dĂ©sir, et tout mettre en Ćuvre pour que ça se produise, est un comportement guidĂ© par la peur, en lien avec notre ego et nos insĂ©curitĂ©s, qui peut nous engager dans une spiral infernale de manipulation, de contrĂŽle, de mensonge, dâhypocrisie, de peur du regard et du jugement des autres. Anthony appelle ça le monkey love », lâamour de singe, sous-entendu stupide. Câest-Ă -dire que si vous ĂȘtes gentil avec moi, je le serai avec vous. Si vous me donnez ce que je veux, je vous apprĂ©cierai, sinon je ne vous apprĂ©cierai pas like, dislike. Ce nâest pas de lâamour, mais un Ă©change, un contrat. Si vous ne vous comportez pas bien, comme je veux, naturellement, je serai contrariĂ©. Ce nâest pas de lâamour. Aimer câest un sentiment qui nâattend rien en retour. Et câest libĂ©rateur de dĂ©couvrir que nous pouvons aimer, sans avoir Ă manipuler ou impressionner personne. Nous faisons Ă©galement souvent lâamalgame entre attachement et amour. Câest un classique des comĂ©dies romantiques sans toi, je serai malheureux ». Cette phrase, câest lâautoroute du divorce. Aimer quelquâun, ça veut dire je suis autonome et je me tiens debout sans mâappuyer sur toi. Je suis parfaitement heureux sans toi, je te laisse libre et je souhaite ton bonheur. Quand je suis avec toi, je suis ravi et sinon ce nâest pas grave, tu ne me manques pas, je ne ressens pas de douleurs ». VoilĂ une relation saine, que ce soit en amitiĂ© ou en amour. Et lĂ nous pourrions nous dire oui mais si ne je suis pas attachĂ©, je nâaime pas vraiment ? ». Mais paradoxalement, le plus grand ennemi de lâamour est lâattachement. Car si je dĂ©sir quelquâun dans le sens dâattachement, je veux le possĂ©der. Alors je ne peux pas le laisser libre, je dois lâavoir. Donc le manipuler et mâadapter pour lâavoir, ce qui engendre de lâinsĂ©curitĂ© et de lâanxiĂ©tĂ©. Câest plus du registre de la peur que de lâamour, et personne nâest libre. Tout est basĂ© sur la fausse croyance que sans lâobjet de notre attachement, nous serions malheureux. Le jour oĂč nous comprenons que câest faux, ça peut prendre 2 min ou 20 ans, nous sommes libres. Comment sâexprime cette libertĂ©, par exemple, quand nous ne sommes plus attachĂ©s aux autres ? Eh bien nous nous soucions dâeux, nous les aimons, mais nous nâagissons plus pour les satisfaire, nous ne sommes plus contrĂŽlĂ©s par leurs opinions. Nous ne pouvons pas vĂ©ritablement apprĂ©cier quelquâun dans son ensemble quand nous en avons besoin. Nous allons seulement voir en eux, ce dont nous avons besoin et qui entraĂźne lâanxiĂ©tĂ© de ne pas lâobtenir. Pour caricaturer, le politicien veut un vote, le commercial de lâargent, lâartiste de la reconnaissance, etc. Nous ne pouvons donc pas vĂ©ritablement aimer quelquâun quand nous en sommes Ă©motionnellement dĂ©pendant. Pour autant, nous sommes des ĂȘtres dĂ©pendants ou plutĂŽt interdĂ©pendants les uns des autres pour certains besoins, mais pas pour notre bonheur. Celui-ci ne doit dĂ©pendre de rien, ni personne. Se dĂ©tacher, ne va pas changer notre situation, mais simplement la maniĂšre dont nous la percevons et donc la maniĂšre dont nous la vivons. Si je suis malade et que je suis attachĂ© Ă guĂ©rir, alors mon bonheur en dĂ©pend. Je vais ĂȘtre malade et dĂ©pressif, peut-ĂȘtre jusquâĂ la fin de ma vie. Si je mâen dĂ©tache, je serai probablement toujours malade, mais je vais uniquement subir les effets de cette maladie, aussi sereinement que possible, avec peu dâimpact sur mon Ă©tat Ă©motionnel. Dâailleurs il donne sa dĂ©finition du bonheur, comme un Ă©tat de total non-attachement. Un attachement est facile Ă dĂ©tecter, il se cache derriĂšre chaque contrariĂ©tĂ©. Par exemple, je peux ĂȘtre dans un Ă©tat paisible qui va ĂȘtre perturbĂ©, par lâenvie soudaine dâavoir quelque chose ou de me dĂ©gager dâune situation inconfortable. Et je me dis inconsciemment que quand jâobtiendrai ce que je veux, alors je serai Ă nouveau paisible. Donc câest lâattachement Ă cette chose qui bloque mon bonheur. Je vous redonne cet exemple que jâaime bien utiliser. Vous ĂȘtes chez vous, tranquille. Vous recevez un coup de tĂ©lĂ©phone pour un jeu Ă la radio, vous avez une chance sur deux de gagner 1 million dâeuros ! Vous choisissez la mauvaise option et vous vous retrouvez complĂ©tement déçu, frustrĂ© et dĂ©goutĂ© ! Cet argent nâa jamais Ă©tĂ© Ă vous, mais vous avez presque la sensation de lâavoir perdu. Vous vous y ĂȘtes attachĂ© lâespace de quelques secondes, vous avez imaginez Ă quel point vous seriez heureux de les avoir, donc vous avez troublĂ© votre sĂ©rĂ©nitĂ© et vous restez comme ça puisque vous ne pouvez pas avoir ce que vous vouliez. Il faut presque passĂ© par les Ă©tapes du deuil pour sortir de cet Ă©tat. FORMULE ET PROGRAMMATION Voici la formule dâAnthony rien dans la rĂ©alitĂ©, rien dans la vie, rien dans le monde, nous contrarie. Rien nâa le pouvoir de nous contrarier. Toutes les contrariĂ©tĂ©s existent en nous et non dans la rĂ©alitĂ© ». En partant de cette hypothĂšse, nous pourrions penser que si un Ă©vĂ©nement ou le comportement dâune personne nâest pas responsable de notre contrariĂ©tĂ©, du coup ce serait nous le responsable Ă blĂąmer, ce qui serait hyper culpabilisant ! Eh bien non, ce nâest pas nous ou en tout cas, pas directement. Personne ne choisit dĂ©libĂ©rĂ©ment de se contrarier. Câest notre programme, câest-Ă -dire la maniĂšre dont nous avons Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s, entraĂźnĂ©s et conditionnĂ©s. Par exemple, deux personnes dans une mĂȘme situation face Ă une promesse non-tenue, lâune peut ressentir de la contrariĂ©tĂ© et lâautre non. La contrariĂ©tĂ© nâest pas dans la situation, mais dans notre programmation. La personne contrariĂ©e est entraĂźnĂ©e Ă la ressentir quand ça arrive. De la mĂȘme maniĂšre que vous pouvez vous conditionner Ă dĂ©primer quand la pluie arrive, ce que vous appellerez dâailleurs du mauvais temps. Maintenant je vais vous illustrer tout ça avec un exemple parlant. Vous voulez traverser un rondpoint et prendre la 2Ăšme sortie. Vous suivez le code de la route, mais arrivĂ© Ă la 1Ăšre sortie, un homme dans une voiture vous coupe la route pour passer. Vous devez piler pour ne pas lui rentrer dedans. Cette situation ne devrait pas ĂȘtre contrariante. Et vous pourriez vous dire je ne dois pas me mettre en colĂšre, alors quâil mâa coupĂ© la route ? Que jâaurai pu avoir un accident ? Du coup ça reviendrait Ă accepter ou approuver son comportement ? A me laisser marcher dessus sans rien dire ? Et je devrais en plus ne pas le porter responsable, mais faire un travail sur moi et sourire en mĂȘme temps » ? Vu comme ça, ça paraĂźt rĂ©voltant, mais je vais dĂ©cortiquer le processus Ă©tape par Ă©tape. DĂ©jĂ il ne sâagit pas de lui dĂ©gager la responsabilitĂ© de son comportement, il est responsable de ne pas avoir suivi le code de la route et de vous avoir mis en danger. Mais il nâest pas responsable de votre contrariĂ©tĂ©, câest la nuance. Donc ce nâest pas lui, ce nâest pas vous non plus, mais câest votre programme qui dĂ©clenche cette colĂšre, qui survient aprĂšs lâincident et qui est inutile dans cette situation. Et vous pourriez penser il nâa pas eu de considĂ©ration pour moi, donc il ne me respecte pas. Moi je fais attention aux autres et lui ne fait pas attention Ă moi, donc câest injuste, donc ça me met en colĂšre ». Ok, pour dĂ©construire ce raisonnement, je vais emprunter les travaux du Docteur Gabor MatĂ©, dont je vous mettrai les liens en rĂ©fĂ©rence. Est-ce quâil existe une seule raison qui puisse, peut-ĂȘtre pas justifier, mais expliquer cette incivilitĂ©. Oui, peut-ĂȘtre que câĂ©tait un parent stressĂ© qui amenĂ© son enfant gravement blessĂ© Ă lâhĂŽpital. Câest un exemple extrĂȘme, mais câest possible et lĂ votre contrariĂ©tĂ© disparaĂźt, car vous compatissez. Et des raisons, on peut en trouver des centaines, moi-mĂȘme en 15 ans de permis, je nâai jamais eu dâaccident, mais il mâest forcĂ©ment arrivĂ© de couper la route Ă quelquâun. Pas parce que je lui manquais de respect, mais probablement parce que jâavais la tĂȘte ailleurs et que je ne lâavais pas vu. Ăa ne justifie pas mon comportement, mais vous pouvez le comprendre parce que câest humain. Tout ça pour dire que parmi toutes les interprĂ©tations possibles de ce comportement, nous choisissons la pire hypothĂšse, celle par exemple, dâun manque de respect. Dâailleurs nous ne lâavons pas choisi dĂ©libĂ©rĂ©ment, ça sâest fait de maniĂšre automatique, câest notre programme. Eh bien souvent, si je rĂ©agis comme ça, ça signifie que je pense, au fond de moi, ne pas ĂȘtre quelquâun de respectable. Ce qui va probablement me ramener Ă un Ă©vĂ©nement antĂ©rieur, souvent dans lâenfance, alors que je faisais attention aux autres, on nâa pas fait attention Ă moi et jâai ressenti que je nâĂ©tais pas digne de respect. Donc si je me replace dans cette mĂȘme situation, en ayant conscience de mon programme et sans croyances nĂ©gatives Ă propos de moi, je ne vais pas me contrarier. Câest dâautant plus vrai, que cette personne ne me connaĂźt pas, donc comment pourrait-elle ne pas respecter qui je suis vraiment ? Si cette personne nâest pas Ă lâorigine de ma contrariĂ©tĂ©, alors je nâai pas Ă dĂ©ployer mon Ă©nergie physique et Ă©motionnelle, Ă la blĂąmer et la combattre. Et lĂ dâun coup, ce truc devient de moins en moins important, car tant que jâai un ennemi qui me contrarie, je demande que ça change et je refuse dâabandonner ma contrariĂ©tĂ©. Le problĂšme câest que cette personne est partie sans sâexcuser, sans changer, donc je garde ma contrariĂ©tĂ© pendant un certain temps. Et vous imaginez bien la charge mentale et Ă©motionnelle que nous pouvons accumuler comme ça au fil de la journĂ©e. Je fais une parenthĂšse sur cette notion de pardon, qui peut ĂȘtre dĂ©finit comme la prise de conscience, au-delĂ de nos pensĂ©es, de lâinsignifiance de tout ce qui semble nous causer de la douleur ». Donc je nâai pas Ă attendre que cet automobiliste sâexcuse ou que je le pardonne, mais inconsciemment, je vais me pardonner Ă moi-mĂȘme, dâavoir cru que son comportement avait la moindre signification pour moi. DâaprĂšs Anthony, sortir de ces comportements est un signe de maturitĂ©, quâil dĂ©finit comme lâĂ©tat oĂč tu ne blĂąmes plus personne, ni les autres, ni toi-mĂȘme. Tu vois ce quâil ne va pas et tu essayes dây remĂ©dier ». Car quand on est enfant, si on se cogne le pied dans la table, nos parents vont dire mĂ©chante table » ! Et on se sent mieux, car on a trouvĂ© un responsable Ă notre douleur. Mais la douleur, elle nâest pas dans la table, elle est en nous. Ce nâest pas en la blĂąmant quâelle va disparaitre, mais câest en comprenant son programme et celui des autres. Par exemple, si vous avez collĂšgue de boulot qui a un comportement objectivement pas correct et que vous subissez tous les jours, vous ne voyez peut-ĂȘtre pas comment faire pour Ă©viter dâĂȘtre contrariĂ©. La premiĂšre chose câest de comprendre quâĂ sa place, vous ne feriez pas mieux. Câest difficile Ă imaginer, mais si vous Ă©tiez nĂ©e Ă sa place, avec les mĂȘmes parents, les mĂȘmes gĂȘnes, vous nâauriez pas fait mieux, vous seriez simplement la mĂȘme personne. Donc Ă partir de lĂ , vous nâavez aucun mĂ©rite Ă avoir et aucuns jugements Ă donner. Lâamour ce nâest pas blĂąmer, juger ou condamner, lâamour câest comprendre. Et je le rĂ©pĂšte, ça ne veut pas dire non plus quâon valide son comportement. DĂšs quâon commence Ă voir que celui-ci est guidĂ© par son programme, on change, on ne voit plus quelquâun de mĂ©chant ou de con, mais quelquâun dâapeurĂ© qui souffre. Mais attention de ne pas ĂȘtre condescendant non plus, de rester Ă lâĂ©coute et de garder lâesprit ouvert, car câest peut-ĂȘtre vous qui ĂȘtes en tort. Donc on peut avoir de lâempathie et comprendre quelquâun que lâon trouve malgrĂ© tout insupportable. Par exemple, si un ours nous attaque, on sait que câest dans sa nature, son programme et on ne va pas lui en vouloir pour ça. Vous imaginez alors le programme de cette personne qui le pousse Ă ce comportement et vous observez votre rĂ©action guidĂ©e par votre propre programme. Vous savez que vous nâavez pas besoin dâĂȘtre contrariĂ© pour agir et que vous avez dâautres possibilitĂ©s que celle dâavoir une rĂ©action similaire et alimenter ce cercle vicieux. Vous pourriez penser que ça serait un signe de faiblesse, que vous laisseriez les autres vous marcher dessus et que vous seriez une bonne poire ». Mais finalement, plus votre comprĂ©hension de ses situations va sâaffiner, moins ces rĂ©actions vont vous atteindre et plus vous serez en mesure de choisir les meilleurs comportements accessibles Ă votre niveau de conscience. La seule chose que ça va vous coĂ»ter, câest de ne pas rĂ©agir par ego, orgueil ou fiertĂ© et ça câest une preuve de maturitĂ© et de sagesse. Et si vous vous demandez comment rĂ©parer ou modifier votre programme, pour ne plus ĂȘtre contrariĂ©, en colĂšre ou blesser par exemple, la bonne nouvelle, câest que vous nâavez rien Ă faire. Le simple fait dâidentifier et de comprendre tout ce que je viens de dire, de lâobserver au quotidien, va attĂ©nuer puis faire disparaĂźtre ces problĂšmes. Principalement parce que vous ne vous Ă©puiserez plus physiquement et Ă©motionnellement, Ă blĂąmer et combattre les personnes et lâenvironnement extĂ©rieur. Vous comprenez comment tout ça fonctionne et ces rĂ©actions disparaĂźtront. La difficultĂ© sera de ne pas se laisser emporter par ses Ă©motions, mais les observer, les comprendre et les laisser passer. REDECOUVRIR LA VIE Anthony a appelĂ© sa confĂ©rence redĂ©couverte de la vie ». Quâest-ce quâil entend par lĂ ? Eh bien quâen essayant dâappliquer tout ce quâon vient de voir juste le temps dâune journĂ©e, on peut changer complĂ©tement la maniĂšre dont on va la vivre. Il nous invite Ă ĂȘtre au-dessus de tout » spirituellement parlant, câest-Ă -dire de ne plus ĂȘtre Ă la merci de nâimporte quel Ă©vĂ©nement, personne ou quoi que ce soit ». La sociĂ©tĂ© nous programme Ă ĂȘtre malheureux et nous cherchons Ă changer nous-mĂȘme, les autres ou obtenir quelque chose, mais ça ne fait quâempirer notre condition. Alors que la seule chose que nous avons Ă faire, câest lĂącher prise, abandonner nos croyances et nos attachements. Dâailleurs, Anthony nous illustre ça avec cette histoire Indienne, Ă propos dâun homme qui fait un rĂȘve oĂč il croise un sage, et celui-ci lui donne une pierre prĂ©cieuse qui le rend lâhomme le plus riche du monde. Le lendemain, guidĂ© par son rĂȘve, il rencontre ce sage sous un arbre et lui demande sâil a quelque chose pour lui. Le vieillard fouille dans sa sacoche et lui tend le plus gros diamant du monde. Lâautre lui demande sâil peut lâavoir et le sage lui dit quâil lâa trouvĂ© dans la forĂȘt et lui donne avec plaisir. Il prend le diamant dans ses mains et il est fou de joie ! Mais il reste Ă©tonnĂ© de ce qui vient de se passer, donc au lieu de rentrer chez lui, il va sâassoir Ă©galement sous un arbre pour mĂ©diter toute la journĂ©e. Enfin, il retourne voir le sage et lui demande cette faveur peux-tu mâenseigner la richesse qui te permet de me donner ce diamant si facilement » ? Le sage ramasse ce diamant parce quâil le trouve joli mais il nây est pas attachĂ©, probablement car avoir beaucoup dâargent nâest pas un objectif pour lui. Bien souvent la joie dâobtenir ce que lâon veut est Ă©phĂ©mĂšre, mais la souffrance qui nous amĂšne Ă cette rĂ©ussite est longue. Le meilleur exemple est lâathlĂšte qui participe aux jeux olympiques. Soit vous pratiquez un sport pour gagner une mĂ©daille, vous aurez une chance trĂšs faible dâen avoir une et la joie de la victoire ne va durer quâun temps. Le plaisir dâobtenir ce que nous voulons, nâest quâun sentiment trĂšs Ă©phĂ©mĂšre. Soit vous pratiquez un sport pour le plaisir, lâamour de faire ce sport et se dĂ©passer. La mĂ©daille nâest quâune consĂ©quence Ă laquelle vous nâattachez pas dâimportance. Cet athlĂšte ne doit pas non plus sâidentifier Ă son sport et Ă lâimage que ça lui donne, car sâil se blesse, il risque de vivre une vĂ©ritable crise dâidentitĂ©. Qui nous sommes, va bien au-delĂ de nos attachements. Je vous traduis un passage de sa vidĂ©o oĂč il sâadresse directement Ă vous la premiĂšre question Ă se poser câest est-ce que vous ĂȘtes contrariĂ© ? Oui ? Est-ce que vous voulez changer ? Non ? Vous pensez peut-ĂȘtre que ce sont les autres le problĂšme ? Mais nous ne sommes pas lĂ pour changer les autres, mais pour les aimer. Pour aimer il faut voir, ce qui est impossible quand on est contrariĂ©, ou aveuglĂ© par des fortes Ă©motions positives ou nĂ©gatives. Ils disent que lâamour est aveugle, mais câest faux ! Rien nâest aussi clair que lâamour, lâattachement est aveugle, car basĂ© sur de fausses croyances. Je tâaime veut dire, je te veux pour moi, je suis possessif de toi, je ne serai pas heureux sans toi et je dĂ©pends Ă©motionnellement de toi. Câest une drogue, une maladie, alors que notre culture nous la prĂ©sente comme la vertu suprĂȘme. Mais ce sont des conneries. Qui ose dire ça ? Tu es aveugle et fou quand tu es amoureux. Tu ne vois pas lâautre personne, tu projettes une image pleine dâespoir de lâautre personne et câest ce que tu aimes. Quand on nâattend rien de lâautre, on ne dit pas quâon est amoureux. CAS EXTREMES Jusquâici, tout ce dont je parle sont des choses sur lesquelles je suis trĂšs ouvert ou que jâai dĂ©jĂ intĂ©grĂ© dans mon fonctionnement au fur et Ă mesure de mes expĂ©riences. Mais il reste des choses qui me laisse encore un peu perplexe et sur lesquelles je mĂ©dite. Notamment sur des sujets sensibles comme la mort, la violence ou la misĂšre. DâaprĂšs son raisonnement, la contrariĂ©tĂ© que nous ressentons quand nous perdons quelquâun colĂšre, tristesse, culpabilitĂ©, nâest pas nĂ©cessaire et liĂ© Ă un attachement, ce qui peut sembler blasphĂ©matoire. Et comme vous, je ne suis pas lĂ pour le croire sur parole, mais pour Ă©couter cette possibilitĂ©. Car si ça me paraĂźt impossible, câest que jâai Ă©tĂ© programmĂ© de cette façon et je peux passer Ă cĂŽtĂ© dâune vĂ©ritĂ© Ă cause de croyances limitantes. Donc ça ne me coĂ»te rien dâĂ©couter son raisonnement qui est le suivant je ne serais pas en deuil si je nâĂ©tais pas attachĂ©, si ce nâĂ©tait pas pour MA perte. Si dâune certaine maniĂšre, je nâavais pas fait de cette personne MON bonheur. Mais si je lâapprĂ©cie et que je lâaime, dans le sens oĂč je suis sensible Ă elle, je tiens Ă elle, je veux son bonheur, mais je la laisse libre et elle nâest pas mon bonheur ; alors je ne lui ai pas donnĂ© le pouvoir de dĂ©cider, si je serai heureux ou non, et je ne serais pas en deuil de son absence, de son rejet ou de sa mort. Concernant les violences physiques et morales, il serait Ă©galement possible, mais loin dâĂȘtre facile, de les vivres avec une certaine sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©galement. Dâagir pour les arrĂȘter, sans forcĂ©ment ĂȘtre contrariĂ©. Bien sĂ»r avant de pouvoir imaginer arriver Ă ce stade, il faut dâabord rĂ©ussir Ă dĂ©passer les petites contrariĂ©tĂ©s du quotidien. Comme le dit un proverbe chinois un voyage de mille kilomĂštres commence par un seul pas ». Lâimportant câest de savoir que ce nâest pas impossible, câest la seule façon de pouvoir prendre cette direction.
MaislĂ , je ne sais pas comment dire, câĂ©tait diffĂ©rent. Loin de moi lâidĂ©e que ces sentiments puissent ĂȘtre partagĂ©s. Deux mois plus tard, je dois faire une Ă©chographie de contrĂŽle