Ritdans le ciel et prend l'essor ; Elle se vêt de molles flammes, Et sur l'émeraude des lames. Fait pétiller des gouttes d'or. Fuyez, mondes où vont les âmes, Ô Paradis lointains encor ! Allez, étoiles, aux nuits douces, Aux cieux muets de
Les grandsclassiques Poésie Française 1 er site français de poésie Les Grands classiques Tous les auteurs Victor HUGO Un soir que je regardais le ciel Un soir que je regardais le ciel Elle me dit, un soir, en souriant - Ami, pourquoi contemplez-vous sans cesseLe jour qui fuit, ou l'ombre qui s'abaisse,Ou l'astre d'or qui monte à l'orient ?Que font vos yeux là-haut ? je les le ciel; regardez dans mon âme !Dans ce ciel vaste, ombre où vous vous plaisez,Où vos regards démesurés vont lire,Qu'apprendrez-vous qui vaille mon sourire ?Qu'apprendras-tu qui vaille nos baisers ?Oh! de mon coeur lève les chastes tu savais comme il est plein d'étoiles !Que de soleils ! vois-tu, quand nous aimons,Tout est en nous un radieux dévouement, rayonnant sur l'obstacle,Vaut bien Vénus qui brille sur les vaste azur n'est rien, je te l'atteste ;Le ciel que j'ai dans l'âme est plus céleste !C'est beau de voir un astre s' monde est plein de merveilleuses est l'aurore et douces sont les n'est si doux que le charme d'aimer !La clarté vraie et la meilleure flamme,C'est le rayon qui va de l'âme à l'âme !L'amour vaut mieux, au fond des antres frais,Que ces soleils qu'on ignore et qu'on mit, sachant ce qui convient à l'homme,Le ciel bien loin et la femme tout dit à ceux qui scrutent l'azur sombre "Vivez ! aimez ! le reste, c'est mon ombre !"Aimons ! c'est tout. Et Dieu le veut ton ciel que de froids rayons dorent !Tu trouveras, dans deux yeux qui t'adorent,Plus de beauté, plus de lumière aussi !Aimer, c'est voir, sentir, rêver, plus grand s'ajoute au coeur plus bien-aimé ! n'entends-tu pas toujoursDans nos transports une harmonie étrange ?Autour de nous la nature se changeEn une lyre et chante nos ! aimons-nous ! errons sur la pelouseNe songe plus au ciel ! j'en suis jalouse ! -Ma bien-aimée ainsi tout bas parlait,Avec son front posé sur sa main blanche,Et l'oeil rêveur d'un ange qui se penche,Et sa voix grave, et cet air qui me plaît ;Belle et tranquille, et de me voir charmée,Ainsi tout bas parlait ma coeurs battaient ; l'extase m'étouffait ;Les fleurs du soir entr'ouvraient leurs corolles ...Qu'avez-vous fait, arbres, de nos paroles ?De nos soupirs, rochers, qu'avez-vous fait ?C'est un destin bien triste que le nôtre,Puisqu'un tel jour s'envole comme un autre !O souvenirs ! trésor dans l'ombre accru !Sombre horizon des anciennes pensées !Chère lueur des choses éclipsées !Rayonnement du passé disparu !Comme du seuil et du dehors d'un temple,L'oeil de l'esprit en rêvant vous contemple !Quand les beaux jours font place aux jours amers,De tout bonheur il faut quitter l'idée ;Quand l'espérance est tout à fait vidée,Laissons tomber la coupe au fond des ! l'oubli ! c'est l'onde où tout se noie ;C'est la mer sombre où l'on jette sa joie. 280j'aime, 35 commentaires. Vidéo TikTok de alice.77680 (@alice.77680) : « une merveilleuse petite étoile de plus dans le te protège ma puce. #triste 😭😭 ». que Dans les nuits d’automne, errant par la ville, Je regarde au ciel avec mon désir, Car si, dans le temps qu’une étoile file, On forme un souhait, il doit s’accomplir. Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes Quand un astre tombe, alors, plein d’émoi, Je fais de grands voeux afin que tu m’aimes Et qu’en ton exil tu penses à moi. A cette chimère, hélas ! je veux croire, N’ayant que cela pour me consoler. Mais voici l’hiver, la nuit devient noire, Et je ne vois plus d’étoiles filer. François Coppée, L’Exilée 1877 Cesoir il y a une étoile de plus dans le ciel, Un personnage haut en couleur tel un arc-en-ciel s'est envolé en déployant ses ailes. Tu es parti en fumée Aussi vite que les volutes qui Limbes D’une LégendeAu bout du mondeSur cette modeste cornicheRéfléchis et sondeTes récits intérieursCes quelques terres en fricheUn inspirant champ de fleursQue tu délaisses parfoisAu gré de cent aléasEt toi,Quand le sort en décideraQue voudras-tu laisser de toi ?Sur la trace de ton long cheminQue retiendront tes lointains cousins ?Quel est le message cachéQue nous pourrions déchiffrer ?Celui qui t’a fait aiméRendu ivreFait revivreEspérer ?Quelle marque laisseras-tuÀ ces curieux individus ?Seras-tu un généreux personnageAltruiste ouvert au partage ?Un modèle de réussiteQui inspirera quelques suites ?Ou bien une âme heureuseAssagie et pieuse ?Nul ne le saitMais où que se trouve ton parcoursTu as déjà inondé ton monde d’amourPense à tes plus beaux faitsIls te suivront des années aprèsSyllabation De L'ÉcritSyllabes Hyphénique Limbes D’une Légendeau=bout=du=mon=de 5sur=cet=te=mo=des=te=cor=niche 8ré=flé=chis=et=son=de 6tes=ré=cits=in=té=ri=eurs 7ces=quel=ques=ter=res=en=fri=che 8un=ins=pi=rant=champ=de=fleurs 7que=tu=dé=lais=ses=par=fois 7au=gré=de=cent=a=lé=as 7et=toi 2quand=le=sort=en=dé=ci=de=ra 8que=vou=dras=tu=lais=ser=de=toi 8sur=la=trace=de=ton=long=che=min 8que=re=tien=dront=tes=loin=tains=cou=sins 9quel=est=le=mes=sa=ge=ca=ché 8que=nous=pour=ri=ons=dé=chif=frer 8ce=lui=qui=ta=fait=ai=mé 7ren=du=i=vre 4fait=re=vi=vre 4es=pé=rer 3quel=le=mar=que=lais=se=ras=tu 8à=ces=cu=rieux=in=di=vi=dus 8se=ras=tu=un=gé=né=reux=per=son=nage 10al=truis=te=ou=vert=au=par=tage 8un=mo=dè=le=de=réus=si=te 8qui=ins=pi=re=ra=quel=ques=suites 8ou=bien=u=ne=â=me=heu=reuse 8as=sa=gie=et=pieu=se 6nul=ne=le=sait 4mais=où=que=se=trouve=ton=par=cours 8tu=as=dé=jà=i=non=dé=ton=monde=da=mour 11pen=se=à=tes=plus=beaux=faits 7ils=te=sui=vront=des=an=nées=a=près 9Phonétique Limbes D’une Légendeo bu dy mɔ̃dəsyʁ sεtə mɔdεstə kɔʁniʃəʁefleʃiz- e sɔ̃dətε ʁesiz- ɛ̃teʁjœʁsε kεlk teʁəz- ɑ̃ fʁiʃəœ̃n- ɛ̃spiʁɑ̃ ʃɑ̃ də flœʁkə ty delεsə paʁfwao ɡʁe də sɑ̃t- aleae twa,kɑ̃ lə sɔʁ ɑ̃ desidəʁakə vudʁa ty lεse də twa ?syʁ la tʁasə də tɔ̃ lɔ̃ ʃəmɛ̃kə ʁətjɛ̃dʁɔ̃ tε lwɛ̃tɛ̃ kuzɛ̃ ?kεl ε lə mesaʒə kaʃekə nu puʁʁjɔ̃ deʃifʁe ?səlɥi ki ta fε εmeʁɑ̃dy ivʁəfε ʁəvivʁəεspeʁe ?kεllə maʁkə lεsəʁa tya sε kyʁjøz- ɛ̃dividys ?səʁa ty œ̃ ʒeneʁø pεʁsɔnaʒəaltʁɥistə uvεʁ o paʁtaʒə ?œ̃ mɔdεlə də ʁeysitəki ɛ̃spiʁəʁa kεlk sɥitə ?u bjɛ̃ ynə amə œʁøzəasaʒi e pjøzə ?nyl nə lə sεmεz- u kə sə tʁuvə tɔ̃ paʁkuʁty a deʒa inɔ̃de tɔ̃ mɔ̃də damuʁpɑ̃sə a tε plys bo fεil tə sɥivʁɔ̃ dεz- anez- apʁεSyllabes Phonétique Limbes D’une Légendeo=bu=dy=mɔ̃=də 5syʁ=sε=tə=mɔ=dεs=tə=kɔʁ=niʃə 8ʁe=fle=ʃi=ze=sɔ̃=də 6tε=ʁe=si=zɛ̃=te=ʁj=œ=ʁə 8sε=kεl=kə=te=ʁə=zɑ̃=fʁi=ʃə 8œ̃=nɛ̃s=pi=ʁɑ̃=ʃɑ̃=də=flœ=ʁə 8kə=ty=de=lε=sə=paʁ=fwa 7o=ɡʁe=də=sɑ̃=ta=le=a 7e=twa 2kɑ̃=lə=sɔʁ=ɑ̃=de=si=də=ʁa 8kə=vu=dʁa=ty=lε=se=də=twa 8syʁ=la=tʁasə=də=tɔ̃=lɔ̃=ʃə=mɛ̃ 8kəʁə=tjɛ̃=dʁɔ̃=tε=lwɛ̃=tɛ̃=ku=zɛ̃ 8kεl=ε=lə=me=sa=ʒə=ka=ʃe 8kə=nu=puʁ=ʁj=ɔ̃=de=ʃi=fʁe 8səl=ɥi=ki=ta=fε=ε=me 7ʁɑ̃=dy=i=vʁə 4fε=ʁə=vi=vʁə 4εs=pe=ʁe 3kεl=lə=maʁ=kə=lε=sə=ʁa=ty 8a=sε=ky=ʁjø=zɛ̃=di=vi=dys 8sə=ʁa=ty=œ̃=ʒe=ne=ʁø=pεʁsɔnaʒə 8al=tʁɥs=tə=u=vεʁ=o=paʁ=taʒə 8œ̃=mɔ=dε=lə=də=ʁe=y=sitə 8ki=ɛ̃s=pi=ʁə=ʁa=kεl=kə=sɥitə 8u=bjɛ̃=y=nə=a=mə=œ=ʁøzə 8a=sa=ʒi=e=pj=ø=zə 7nyl=nə=lə=sε 4mε=zukə=sə=tʁu=və=tɔ̃=paʁ=kuʁ 8ty=a=de=ʒa=i=nɔ̃=de=tɔ̃mɔ̃də=da=muʁ 10pɑ̃=sə=a=tε=plys=bo=fε 7il=tə=sɥi=vʁɔ̃=dε=za=ne=za=pʁε 9 Historique des Modifications Récompense Poesie sans commentaire30/08/2022Poeme-FranceEn mettant un commentaire, vous pourrez exprimer sur cet écrit votre ressenti, un encouragement, un conseil ou simplement dire que vous l'avez plus si vous écrivez aussi sur le site, vous gagnerez des liens vers vos écrits...Pour mettre des commentaires vous devez être membre ou poète du site. Un simple inscription suffit pour le devenir. Poème DestinPublié le 24/08/2022 1952 L'écrit contient 142 mots qui sont répartis dans 5 strophes. Poete Antigone Versel’amour brûlant à la terre ravie, Et, quand on est couché sur la vallée, on sent. Que la terre est nubile et déborde de sang ; Que son immense sein, soulevé par une âme, Est d’amour comme Dieu, de chair comme la femme, Et qu’il renferme, gros de sève et de rayons, Le grand fourmillement de tous les embryons ! Et tout croît

Poèmes d'ombres et de lumière Stéphen Moysan I II III IV V VI VII VIII Droit d'utiliser à des fins non commerciales, de partager ou d'adapter l'Œuvre. Pour cela, vous devez la créditer, intégrer un lien vers cette page du site et indiquer si des modifications ont été effectuées. Les nouvelles Œuvres créées à partir de celle-ci seront sous les mêmes conditions. Quand tout a été dit Ne plus rien dire Pour accéder à la poésie Par la voix du silence. S’ouvrir à l’infini À l’intérieur de soi-même Ne plus craindre de résoudre Sa propre énigme. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière Plus obscur que la nuit Sans lune et sans étoile Qui possède un matin Le cœur des hommes sans aube. Mon désespoir grandit Dans cette vie Tant de choses à changer Si peu en notre pouvoir. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière Jusqu’à la fin être témoin De cet effroyable monde Aux pires peines éprouvées Pour de vains éclats de gloire, Ce qui nous est donné C’est la promesse d’une vie Une infinité de chemins possibles Qui mènent tous à la chute. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière Quand certains mots Font couler les larmes, Brisent les cœurs, Détruisent l’humain, J’aurais voulu Donner le sourire, Chanter l’amour, Construire l’avenir. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière Avant sa venue Le temps nous pèse Mais c’est sa légèreté Qui fait pencher la balance. Longues sont les heures D’attentes passées à l’espérer Mais brève parait l’éternité Si elle est d’amour. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière Dans ton cœur brisé J’ai pu m’introduire Par chance D’avoir souffert aussi. Les paroles des gens heureux Sont douces mélodies Mais les plus beaux échanges Sont des silencieux. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière La lune dans le ciel Crée des étoiles dans ses yeux, C’est pour moi un rêve éveillé Sur fond de nuit. Elle est d’une beauté Qui rend unique tout d’ici, Et nous ne sommes plus Que deux sourires partagés. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière Pour toi ma belle, j’écris Sur le temps passé, Sur notre amour vécu, Sur la vie sans regret, Rien ne t’est impossible, Même d’être l’âme d’un poème, Quand mes lèvres se posent Sur les tiennes, j’embrasse l’avenir. — Stéphen Moysan, Poèmes d'ombres et de lumière

Noussommes dans une zone de Marche, entre Poitou et Anjou. Donc abondance de mégalithes, ancienneté aussi de plusieurs lieux, au moins depuis l’époque gallo-romaine, après le Néolithique. Et une autre butte est très proche de sa « route » : Oiron avec son crocodile-dragon et la famille Gouffier. Je suivrai avec des photos son itinéraire,
23 poèmes <23456À M. Louis de Ronchaud I Regardez-les passer, ces couples éphémères ! Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment, Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières, Font le même serment Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent Avec étonnement entendent prononcer, Et qu'osent répéter des lèvres qui pâlissent Et qui vont se glacer. Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse Qu'un élan d'espérance arrache à votre coeur, Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse D'un instant de bonheur ? Amants, autour de vous une voix inflexible Crie à tout ce qui naît Aime et meurs ici-bas ! » La mort est implacable et le ciel insensible ; Vous n'échapperez pas. Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure, Forts de ce même amour dont vous vous enivrez Et perdus dans le sein de l'immense Nature, Aimez donc, et mourez ! II Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile Quand un charme invincible emporte le désir, Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile A frémi de plaisir. Notre serment sacré part d'une âme immortelle ; C'est elle qui s'émeut quand frissonne le corps ; Nous entendons sa voix et le bruit de son aile Jusque dans nos transports. Nous le répétons donc, ce mot qui fait d'envie Pâlir au firmament les astres radieux, Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie, Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une éternelle étreinte Ils passent entraînés, ces couples amoureux, Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe ; Leur espoir est leur joie et leur appui divin ; Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire, Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire S'ils mouraient tout entiers ? Sous le voile léger de la beauté mortelle Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt, Le temps de l'entrevoir, de s'écrier C'est Elle ! » Et la perdre aussitôt, Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée Change en spectre à nos yeux l'image de l'amour. Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée Pour un être d'un jour ! Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles, Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir, Que tant d'adieux navrants et tant de funérailles Ne puissent t'émouvoir, Qu'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre Tu dises Garde-les, leurs cris sont superflus. Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre ; Tu ne les rendras plus ! » Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère ; Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre, Va s'aimer dans ton sein. III Éternité de l'homme, illusion ! chimère ! Mensonge de l'amour et de l'orgueil humain ! Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère, Il lui faut un demain ! Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés, Vous oubliez soudain la fange maternelle Et vos destins bornés. Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ? Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères En face du néant. Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles J'aime, et j'espère voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles Luiront sur vos tombeaux. Vous croyez que l'amour dont l'âpre feu vous presse A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse Nous aussi nous aimons ! » Heureux, vous aspirez la grande âme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ; La Nature sourit, mais elle est insensible Que lui font vos bonheurs ? Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle, C'est d'enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor. Mère avide, elle a pris l'éternité pour elle, Et vous laisse la mort. Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ; Le reste est confondu dans un suprême oubli. Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines Vous jettent éperdus ; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s'éteindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre L'Infini dans vos bras ; Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure Déchaînés dans vos flancs comme d'ardents essaims, Ces transports, c'est déjà l'Humanité future Qui s'agite en vos seins. Elle se dissoudra, cette argile légère Qu'ont émue un instant la joie et la douleur ; Les vents vont disperser cette noble poussière Qui fut jadis un coeur. Mais d'autres coeurs naîtront qui renoueront la trame De vos espoirs brisés, de vos amours éteints, Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme, Dans les âges lointains. Tous les êtres, formant une chaîne éternelle, Se passent, en courant, le flambeau de l'amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle Et la rend à son tour. Aveuglés par l'éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours à votre main mourante Elle échappe déjà. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ; Il aura sillonné votre vie un moment ; En tombant vous pourrez emporter dans l'abîme Votre éblouissement. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu'un mouvement d'amour soit encor votre adieu ! Oui, faites voir combien l'homme est grand lorsqu'il aime, Et pardonnez à Dieu ! L’Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 1845 votesAlors j'avais quinze ans. Au sein des nuits sans voiles, Je m'arrêtais pour voir voyager les étoiles Et contemplais trembler, à l'horizon lointain, Des flots où leur clarté jouait jusqu'au matin. Un immense besoin de divine harmonie M'entraînait malgré moi vers la sphère infinie, Tant il est vrai qu'ici cet autre astre immortel, L'âme, gravite aussi vers un centre éternel. Mais, tandis que la nuit marchait au fond des cieux, Des pensers me venaient, graves, silencieux, D'avenir large et beau, de grande destinée, D'amour à naître encor, de mission donnée, Vague image, pour moi, pareille aux flots lointains De la brume où nageaient mes regards incertains. — Aujourd'hui tout est su ; la destinée austère N'a plus devant mes yeux d'ombre ni de mystère, Et la vie, avant même un lustre révolu, Garde à peine un feuillet qui n'ait pas été lu. Humble et fragile enfant, cachant en moi ma flamme, J'ai tout interrogé dans les choses de l'âme. L'amour, d'abord. Jamais, le coeur endolori, Je n'ai dit ce beau nom sans en avoir souri. Puis j'ai soudé la gloire, autre rêve enchanté, Dans l'être d'un moment instinct d'éternité ! Mais pour moi sur la terre, où l'âme s'est ternie, Tout s'imprégnait d'un goût d'amertume infinie. Alors, vers le Seigneur me retournant d'effroi, Comme un enfant en pleurs, j'osai crier Prends-moi ! Prends-moi, car j'ai besoin, par delà toute chose, D'un grand et saint espoir où mon coeur se repose, D'une idée où mon âme, à qui l'avenir ment, S'enferme et trouve enfin un terme à son tourment. »Élan mystique Poèmes de Louise AckermannCitations de Louise AckermannPlus sur ce poème Voter pour ce poème 211 votes<23456Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Minuit la pleine lune dans le ciel nocturne passera à la position la plus haute, il est à moins de 35.700.000 kilomètres de distance Terre, près de 7% supérieure à la distance moyenne de la Terre-Lune, peut être appelé super pleine lune. En fait, le 21 Janvier et 21 Mars pleine lune de la Terre seulement 36 millions de km, peut être appelé une super lune. Cependant, Une POESIE SUR LES ETOILES car j'aime contempler le ciel tout simplement... LA POESIE DANS LA NUIT ETOILEE Là où mes pas m'ont guidé tout là-haut, Pour voir plus haut et toujours plus beau ! Le silence s'endort enlacé avec la nuit, Et les étoiles nous dévoilent leurs rêves inouïs. Une nuit enténébrée de nuages dénudée, Sur une étoile diamantée, le regard posé, Aimanté, étiré et de mille feux extasié, Le coeur boutonné dans la toile étoilée, Etoiles fuyantes, étoiles fardées, Etoiles filantes, étoiles poudrées, Eclairez de transparence nos nuits ombrées ! Envoutez nos rêves, bercez nos secrets ! Inondez nos coeurs entreouverts, De votre grâce rayonnante à la nuit tombée, Illuminez nos regards ô combien fascinés Par vos lueurs comme des iris argentés, Inspiration magnifiée pour le rêveur, Face à cet éventail de petits soleils émiettés, Si la terre tourne et se retourne ensommeillée Glisser doucement dans les draps du ciel étoilé, Rêver que le temps puisse un moment s'égarer, Dans le labyrinthe de la galaxie infinie, Pour nous suspendre au coeur des étoiles, Et prolonger notre regard ébahi, Hors du temps, là-haut, tout là-haut ! Là où mes pas m'ont guidé pour rêver tout haut, Un soir, au coeur de la montagne silencieuse, Là où le ciel respire de lumière gracieuse, ...jusqu'au bout de la nuit étoilée ! Capucine MKve. 87 296 30 234 230 232 105 54 192

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